Barzun est situé sur les bords de l’Ousse, aux confins du Béarn et aux portes de la Bigorre. Sa situation privilégiée au coeur du triangle des trois grandes villes Pau-Tarbes-Lourdes donne à BARZUN un attrait supplémentaire avec la proximité des Pyrénées (stations de ski) et de l'Océan Atlantique (plages).
Le village compte 630 habitants et a une superficie de 819 hectares.
La commune possède des équipements sportifs (pala, hand-ball), une école de 62 enfants à la rentrée 2024, une garderie, une cantine scolaire, une bibliothèque municipale, une église et des espaces verts comme des chemins de randonnées ou de promenades ainsi que des associations actives pour tous.
- L’église Saint-Vincent-Diacre fut édifiée entre 1854 et 1857. En effet, après l’échec du projet de restauration de l’ancienne église, le Conseil Municipal approuve, en 1854, le nouveau projet de reconstruction quasi totale de l’église autour de son clocher-tour avec meurtrières. C’est Jean Touzis qui en était l’architecte et Jean Garrot l’entrepreneur.
- Monseigneur Pierre-Marie Théas est né à Barzun le 14 septembre 1894 et est mort à Pau le 3 avril 1977. Il a été évêque de Montauban puis de Tarbes-Lourdes.
Le 30 août 1942, Monseigneur Théas, évêque de Montauban (Tarn-et-Garonne), demanda à tous les curés de son diocèse, comme l'avait fait le dimanche précédent l'archevêque de Toulouse Monseigneur Saliège, de donner lecture en chaire d'une vigoureuse lettre de protestation contre la politique anti-juive de Vichy. Elle disait notamment : "Je proclame que tous les hommes, aryens ou non aryens, sont frères parce que créés par le même Dieu... Ces mesures antisémites actuelles sont un mépris de la dignité humaine, une violation des droits les plus sacrés de la personne et de la famille..." Le prélat était pourtant au courant des pressions exercées par les autorités sur Monseigneur Saliège. Non content de protester publiquement, il ouvrit les portes de l'évêché à ceux qui œuvraient pour sauver les Juifs, mettant à leur disposition un bureau où ils fabriquaient de faux papiers.
Il demanda également aux directeurs de toutes les institutions catholiques du diocèse de cacher des Juifs. Au début du mois de juin 1944, il refusa de recevoir le maréchal Pétain venu en visite officielle à Montauban, ce qui lui valut d'être arrêté le 9 juin et interné au camp de Compiègne. Il n'en sortit qu'à la Libération.
"Il fut une des rares français à avoir protesté contre les mesures antisémites du gouvernement de Vichy, mais aussi à croiser les grandes questions sociales, politiques, religieuses et internationales des deux premiers tiers du 20e siècle." (extrait du livre intitulé “Pierre-Marie THEAS - Un évêque à la rencontre du 20e siècle” écrit par Sylvaine Guinle-Lorinet, à votre disposition à la bibliothèque de Barzun).
La place centrale de Barzun porte son nom ; une plaque a été apposée sur la façade de la mairie et une autre à l'intérieur de l'église.
Un « JUSTE de France » né à Barzun, le 8 juillet 1969, l'association « Yad Vashem » lui a décerné le titre de JUSTE parmi les Nations.
Les Justes, dont les actions constituent des exemples exceptionnels de courage, de générosité et d'humanité sont des phares pour les prochaines générations, justifiant ainsi la devise extraite du Talmud et figurant sur la médaille des Justes:
«Quiconque sauve une vie sauve l'Univers entier ».